C’est au service de chirurgie de l’hôpital Charles Nicolle que nous avons rencontré le docteur Taïeb Jâababbou, spécialiste en chirurgie viscérale ayant déjà à son actif une centaine de greffes de vésicules biliaires et de poils pubiens. Mais l’exploit que son équipe vient de réaliser a dépassé toutes les espérances et changé à tout jamais l’existence d’un jeune malade, Mounir Bou3ran, qui peut désormais vivre tranquillement et se sentir à nouveau sous la menace d’une appendicite.
« Nous comptons effectuer, d’ici la fin de l’année, des greffes de thymus, de végétations adénoïdes et surtout d’amygdales. Il n’y a pas de raison pour que des gens ne soient pas exposés aux angines ; ils ont le droit d’en avoir et de bénéficier d’un arrêt maladie. Cette entreprise a été mise sur pied notamment dans le but de promouvoir l’égalité des chances », a déclaré le Dr Jâababbou.
En espérant que de telles initiatives se multiplient, nous ne pouvons que féliciter le ministère de la Santé publique pour le budget alloué à la recherche scientifique. Quant au Dr Jâbabbou, il compte passer aux choses sérieuses en 2016 et se lancer dans la greffe d’organes vitaux tels que le cerveau ou la moelle épinière.