– Ne ratez aucune occasion de vous afficher : radio, télé, journaux.
– Tirez une larme tout en disant « Lan yamorrou! » ou encore « je suis sur(e) que le peuple tunisien se relèvera de cette épreuve qui le rendra certainement plus fort. »
– Les allusions répétées aux « mouvances dont on tait l’identité mais que tout le monde connait » et à leurs « agendas secrets » ne seront pas de trop pour vous donner l’air de quelqu’un de suffisamment introduit pour être crédible.
– Selon votre appartenance politique, accusez de façon implicite le RCD ou Ennahdha.
– Gardez le visage renfermé, préférez un air triste, faites comme si vous étiez vraiment atteint.
– Utilisez des phrases comme « nous vaincrons (inchallah) », « notre parti sera à la hauteur (inchallah) », « nous ne pensons pas aux futurs élections (wallah) ».
– Faites semblant d’être bien informé en ce qui concerne le terrorisme.
– N’ayez pas peur de mettre en doute la probité de votre interlocuteur, qu’il soit journaliste ou représentant d’un parti politique concurrent. Au besoin, menacez-le de dévoiler les détails de son sombre passé (surtout s’il n’a rien à se reprocher).
– D’un ton sûr, interrompez votre interlocuteur avec un « ne me coupez pas, je ne vous ai pas coupé. »
– Utilisez l’expression « conte
– Évoquez les 3000 ans d’histoire de la Tunisie avec un maximum de conviction.
– Toute référence au Mossad est à bannir (quoi que)
– Placez systématiquement « unité nationale » dans toutes vos interventions.
– Surtout pas de fous rires. Maîtrisez-vous.